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Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
- Tiennou1965
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il y a 15 ans 11 mois #418
par Tiennou1965
Réponse de Tiennou1965 sur le sujet Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
Je remarque que je redis un peu la même chose; somme toute, existe-t-il une méthode précise pas à pas qui indique comment procéder exactement pour obetnir un bon résultat d'accord ?
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- Fabrice GOSSART
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il y a 15 ans 11 mois #420
par Fabrice GOSSART
Réponse de Fabrice GOSSART sur le sujet Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
personnellement dans les aigus je remonte un peu au fur et à mesure à l'oreille en jouant les octaves.
Dans le grave, c'est moins évident, je procéde toujours par octave, mais il n'est pas évident.
Quand on joue une fois accordé on se rend compte que finalement çà ne sonne pas toujours bien certains accords.
Ma méthode pour le grave est de controler avec un accord d'un intervalle de 2 octaves et une tierce majeure , dont la note aigue se trouve dans la partition déjà accordée à l'électronique et ajuster ainsi la note grave.
Le résultat est surprenant, il y a des dissonnances que l'on entend pas en octaves et double octaves.
Dans le grave, c'est moins évident, je procéde toujours par octave, mais il n'est pas évident.
Quand on joue une fois accordé on se rend compte que finalement çà ne sonne pas toujours bien certains accords.
Ma méthode pour le grave est de controler avec un accord d'un intervalle de 2 octaves et une tierce majeure , dont la note aigue se trouve dans la partition déjà accordée à l'électronique et ajuster ainsi la note grave.
Le résultat est surprenant, il y a des dissonnances que l'on entend pas en octaves et double octaves.
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- egtegt
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il y a 15 ans 11 mois #433
par egtegt
Si tu accordes aux battements les octaves, tu étireras naturellement les octaves, ensuite, le petit chouième qui va faire la différence, je crains que seule l'expérience puisse être utilisée
Pour résumer le principe :
Pour une octave, les battements sont les écarts entre la fréquence de base de la corde la plus haute et la première harmonique de la corde la plus grave.
Il faut savoir tout d'abord que quand on frappe une corde, elle vibre à sa fréquence de base mais également à toutes les fréquences multiples de façon de plus en plus faible.
Si par exemple tu frappe un LA440, il vibre à 440 Hz mais également à 880 Hz(X2) et à 1320 Hz(X3) et ainsi de suite. Si tu frappes en même temps le LA880, mais qu'il est un peu faux, à 878 Hz par exemple, tu entendra un battement (un ouin-ouin) à une fréquence de 2Hz (2 par seconde) (880-878)
Si tu retend la corde, les battements ralentiront, puis accéléreront de nouveau si tu dépasses les 880 Hz.
C'est valable pour la plupart des intervalles, le plus simple étant la quinte, le MI au dessus du LA 440 est à 660 Hz, sa première harmonique est donc à 1320 Hz, tout comme la seconde harmonique du LA 440 (fréquence de base X3) Les battements qu'on entendra seront ceux entre ces deux harmoniques.
Là où ça se complique un peu, c'est qu'en fait les cordes sont légèrement inharmoniques et la première harmonique du LA440 est légérement plus haute que 880, ce qui fait que comme tu accordes le LA880 sur cette harmonique, il sera légèrement plus haut. Ça n'est pas gênant car dans la justesse, notre oreille analyse entre autres les battements et entend de toute façon les harmoniques.
Là où ça se complique un peu plus, c'est que les calculs ne tombent pas juste, ce qui veut dire que si on accorde en partant du DO par quinte puis qu'on vérifie par octave, le résultat n'est pas le même (le SI# est différent du DO), ce qui fait qu'on doit utiliser un tempérament, actuellement le tempérament quasi universel est le tempérament égal par octave. Et dans ce tempérament, les quintes ne devront pas être accordées sans battements mais avec une fréquence de battements précise.
Voilà, c'est juste une petite ébauche des principes de l'accord
Réponse de egtegt sur le sujet Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
Ça ne peut pas exister car ça dépend du piano. L'inharmonicité des cordes dépend de la longueur et de la qualité des cordes, ainsi que des appuis de ces cordes. La seule façon est de le faire à l'oreille ou avec un accordeur électronique spécial pour piano.Tiennou1965 écrit: Je remarque que je redis un peu la même chose; somme toute, existe-t-il une méthode précise pas à pas qui indique comment procéder exactement pour obetnir un bon résultat d'accord ?
Si tu accordes aux battements les octaves, tu étireras naturellement les octaves, ensuite, le petit chouième qui va faire la différence, je crains que seule l'expérience puisse être utilisée
Pour résumer le principe :
Pour une octave, les battements sont les écarts entre la fréquence de base de la corde la plus haute et la première harmonique de la corde la plus grave.
Il faut savoir tout d'abord que quand on frappe une corde, elle vibre à sa fréquence de base mais également à toutes les fréquences multiples de façon de plus en plus faible.
Si par exemple tu frappe un LA440, il vibre à 440 Hz mais également à 880 Hz(X2) et à 1320 Hz(X3) et ainsi de suite. Si tu frappes en même temps le LA880, mais qu'il est un peu faux, à 878 Hz par exemple, tu entendra un battement (un ouin-ouin) à une fréquence de 2Hz (2 par seconde) (880-878)
Si tu retend la corde, les battements ralentiront, puis accéléreront de nouveau si tu dépasses les 880 Hz.
C'est valable pour la plupart des intervalles, le plus simple étant la quinte, le MI au dessus du LA 440 est à 660 Hz, sa première harmonique est donc à 1320 Hz, tout comme la seconde harmonique du LA 440 (fréquence de base X3) Les battements qu'on entendra seront ceux entre ces deux harmoniques.
Là où ça se complique un peu, c'est qu'en fait les cordes sont légèrement inharmoniques et la première harmonique du LA440 est légérement plus haute que 880, ce qui fait que comme tu accordes le LA880 sur cette harmonique, il sera légèrement plus haut. Ça n'est pas gênant car dans la justesse, notre oreille analyse entre autres les battements et entend de toute façon les harmoniques.
Là où ça se complique un peu plus, c'est que les calculs ne tombent pas juste, ce qui veut dire que si on accorde en partant du DO par quinte puis qu'on vérifie par octave, le résultat n'est pas le même (le SI# est différent du DO), ce qui fait qu'on doit utiliser un tempérament, actuellement le tempérament quasi universel est le tempérament égal par octave. Et dans ce tempérament, les quintes ne devront pas être accordées sans battements mais avec une fréquence de battements précise.
Voilà, c'est juste une petite ébauche des principes de l'accord
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- Anon
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il y a 15 ans 11 mois #554
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
Arriver a la tension prévue pour le piano est important du point d evue timbre, les cordes peuvent en fiat encaisser beaucoup de surtension, il y a une marge assez importante , de l'ordre d'un 1/4 ton avec de vieilles cordes mais a condition qu'elles ne soient pas fragilisées par la rouille ou des accods ou pianistes violents. Je parlerai plus d'accorder au moins au dessus du la 435 ,; sachant que un demi ton en dessous c'ets la = 415 Hz, très détendu, le son ets nasal, moins plein.
Il s'épure avec la tension - risque pour les débutants de trop monter et de casser, mais si le piano est accordable il supportera d'etre monté par exemple a 442 pour installer la tension vers 438 avant d'accorder. (sauf les cordes basses et le suraigu plus fragiles) Si les cordes commencent a casser, rester a 438 ou moins on sent les cordes se déformer avant de casser, avec un peu d'attention )
Jouer doucement et monter progressivement sans a coup tant que ça bouge suffit a éviter la casse la plupart du temps.
Le problème vient plus du chevalet qui bascule vers l'avant sous la tension, d'ou l'opération de "pinçage" qui consiste a accorder tous les la, tous les re etc etc pour répartir la tension sur le piano de façon égale (sur des vieux pianos c'est plus que conseillé, sur des modernes on peut monter de la note 0 a la note 88 sans trop de risque.
Il me semble que caler la table par derrière avec des sifflets pendant la remise en tension est une bonne idée, éventuellement, mais ça reste a prouver.
Il s'épure avec la tension - risque pour les débutants de trop monter et de casser, mais si le piano est accordable il supportera d'etre monté par exemple a 442 pour installer la tension vers 438 avant d'accorder. (sauf les cordes basses et le suraigu plus fragiles) Si les cordes commencent a casser, rester a 438 ou moins on sent les cordes se déformer avant de casser, avec un peu d'attention )
Jouer doucement et monter progressivement sans a coup tant que ça bouge suffit a éviter la casse la plupart du temps.
Le problème vient plus du chevalet qui bascule vers l'avant sous la tension, d'ou l'opération de "pinçage" qui consiste a accorder tous les la, tous les re etc etc pour répartir la tension sur le piano de façon égale (sur des vieux pianos c'est plus que conseillé, sur des modernes on peut monter de la note 0 a la note 88 sans trop de risque.
Il me semble que caler la table par derrière avec des sifflets pendant la remise en tension est une bonne idée, éventuellement, mais ça reste a prouver.
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- Fabrice GOSSART
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il y a 15 ans 11 mois #555
par Fabrice GOSSART
Réponse de Fabrice GOSSART sur le sujet Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
Ma que ! tu sembles etre un connaisseur également comme d'autres membres du forum.
Peux tu te présenter si tu veux ?
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- Anon
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il y a 15 ans 11 mois #556
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
Pour trouver l'ouverture que le piano demande il suffit d'accorder les octaves "justes" c'est a dire qu'elles sonnent bien en phase. A ce moment l'octave est déja légèrement élargie, du fait des partiels du piano qui sont trop hauts (spectre élargi).
On ajoute au dela un étirement ou "stretch" selon le piano, la façon d'accorder ou la méthode de tempérament employée, on tire un peu plus le suraigu pour faire plaisir aux musiciens (ça dépend aussi de l'acoustique de la salle la réverbération absorbant beaucoup le stretch).
Mais en gros faire des octaves naturelles et sonnant clair correspond déja a un "stretch" celui qui est naturel au piano que vous etes en trian d'accorder, et que les accordeurs électroniques lambda ne prévoient pas, puis quil faut le calculer éventuellement en analysant la hauteur des premiers partiels et en comparant avec l'harmonique théorique.
La méthode des battements entre harmoniques permet de vérifier ces différences et de caler les intervalles a l'aide de battements de même vitesse qui se créent entre divers partiels. Ces partiels étant in harmoniques, l'égalité de battement génère des stretch de force variée selon les partiels retenus.
Ça c'est pour la théorie, dans la pratique on apprend a reconnaitre la pureté des intervalles par leur couleur et l'énergie qu'ils dégagent - encore les phénomènes de phase et de résonance, on parle de "mouvement " des quintes ou même des intervales qui battent rapidement comme les tierces, dixièmes, sixtes -
Les intervales rapides sont beaucoup plus précis en terme de contrôle de justesse, plus faciles a utiliser.
Pour comprendre la téhorie des battements il faut se fabriquer 2 bandes de carton longues de 3 octaves qu'on puisse glisser a l'arrière des dieses , une bande étant un peu plus haute que l'autre . Dessus dessiner des zones verticales correspondant a chaque touche, et a partir de la première zone mettre en couleur ce qui correspond a la série harmonique soit octave, 12
eme , eme double ocave, 15 eme , etc. Placer par exemple la zone 1 sur la note basse de l'intervalle a essayer et la zone 1 1 de l'autre bande sur la note haute , la superposition des harmoniques, donc l'endroit ou se produit leur rencontre, apparait la ou les zones colorées se recouvrent. EN appuyant sans la jouer la note correpondante et en exitant cette rencontre de partiels par le placage vif de l'intervalle en stacatto (sans tenir) exite les harmoniques correspondant et ce que vous entendez alors eest un pur battement , au niveau des harmoniques en question - le piano doit etre un peu accordé pour que ça fonctionne.
la suite prochain numéro ...
On ajoute au dela un étirement ou "stretch" selon le piano, la façon d'accorder ou la méthode de tempérament employée, on tire un peu plus le suraigu pour faire plaisir aux musiciens (ça dépend aussi de l'acoustique de la salle la réverbération absorbant beaucoup le stretch).
Mais en gros faire des octaves naturelles et sonnant clair correspond déja a un "stretch" celui qui est naturel au piano que vous etes en trian d'accorder, et que les accordeurs électroniques lambda ne prévoient pas, puis quil faut le calculer éventuellement en analysant la hauteur des premiers partiels et en comparant avec l'harmonique théorique.
La méthode des battements entre harmoniques permet de vérifier ces différences et de caler les intervalles a l'aide de battements de même vitesse qui se créent entre divers partiels. Ces partiels étant in harmoniques, l'égalité de battement génère des stretch de force variée selon les partiels retenus.
Ça c'est pour la théorie, dans la pratique on apprend a reconnaitre la pureté des intervalles par leur couleur et l'énergie qu'ils dégagent - encore les phénomènes de phase et de résonance, on parle de "mouvement " des quintes ou même des intervales qui battent rapidement comme les tierces, dixièmes, sixtes -
Les intervales rapides sont beaucoup plus précis en terme de contrôle de justesse, plus faciles a utiliser.
Pour comprendre la téhorie des battements il faut se fabriquer 2 bandes de carton longues de 3 octaves qu'on puisse glisser a l'arrière des dieses , une bande étant un peu plus haute que l'autre . Dessus dessiner des zones verticales correspondant a chaque touche, et a partir de la première zone mettre en couleur ce qui correspond a la série harmonique soit octave, 12
eme , eme double ocave, 15 eme , etc. Placer par exemple la zone 1 sur la note basse de l'intervalle a essayer et la zone 1 1 de l'autre bande sur la note haute , la superposition des harmoniques, donc l'endroit ou se produit leur rencontre, apparait la ou les zones colorées se recouvrent. EN appuyant sans la jouer la note correpondante et en exitant cette rencontre de partiels par le placage vif de l'intervalle en stacatto (sans tenir) exite les harmoniques correspondant et ce que vous entendez alors eest un pur battement , au niveau des harmoniques en question - le piano doit etre un peu accordé pour que ça fonctionne.
la suite prochain numéro ...
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