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ERARD N°1 (2m12) - 1915 - Demi-queue cordes //.
- 686GS
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une "barre de repos" qui ne sert à rien, ce n'est pas le genre de Erard.
Ici des photos où les marteaux reposent sur la barre de repos. Quant aux bâtons, aucune trace de graphite.... :
hammerfluegel.net/viewer.php?albid=352&stage=3
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- 686GS
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mais c'est vrai que le bâton semble avoir "reculé" à la suite du tassement du feutre.
Mais ça pourrait être pire :
hammerfluegel.net/viewer.php?albid=355&stage=3&imgid=2208
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- 686GS
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www.erard.nl/
Regardez la vidéo dans "news" où il explique les avantages des cordes parallèles et les caractéristiques de la table d'harmonie.
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- xavier91
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Déjà en tournant la poupée d'un quart de tour, on revient sur plus de souplesse du feutre et peut-être le réglage initial.Je reviens sur le problème du bâton et de la poupée qui sert à régler sa position sous le rouleau, déja évoqué ici par Xavier91 :
Xavier Bontemps disait de ne rien toucher, mais c'est vrai que le bâton semble avoir "reculé" à la suite du tassement du feutre. Le bâton frotte trop lors de l'échappement. On sent bien que c'est un peu dur et que ça progresse en broutant. Cela explique peut-être le grelottement du marteau après la frappe ?
686GS écrit:
Excellent témoignage !raphael écrit:
Je porte à votre connaissance un texte du grand pianiste Jos Van Immerseel, propriétaire de plusieurs pianos Érard. Ce texte est extrait du livret de son CD "Franz Liszt : Pièces Tardives" chez Anima Eterna.
Les deux pianos en question se trouvent en parfait état tant acoustique que mécanique, et ils sont réglés suivant les principes Erard, tels que nous les connaissons pac des dessins appartenant à Erard, par des descriptions (e.a. de Pohl) et dans mon Erard de 1897 que j'ai pu acquérir intact. Dans ce dernier j'ai pu découvrir deux particularités: les marteaux reposaient réellement sur la dite barre de repos, une latte recouverte d'étoffe sous les tiges de marteau, tandis que dans la plupart des Erard que je connais, les tiges de marteau au repos sont suspendues à trois, quatre centimètres au moins au~dessus de cette latte. Cette situation correspond aux dessins de chez Erard qui me sont connus. Ceci signifie donc que le marteau doit parcourir un long trajet avant d'arriver à la corde. Ce fait doit provenir d'une certaine idée, car une "barre de repos" qui ne sert à rien, ce n'est pas le genre de Erard. L'échappement, c.-à-d. le moment où la mécanique "perd" le marteau de sorte qu'il puisse retomber, se passait dans mon instrument de 1897 à 4 à 5 mm devant la corde (et non pas comme le veut la règle actuelle, suivant laquelle le marteau tombe tout juste devant la corde, à 1 mm p.ex.). J'ai pu constater que la plupart des Erard que je connais, étaient réglés suivant la norme "contemporaine". Mais en même temps j'ai remarqué que mon piano à queue était bien plus dynamique (du plus doux pianissimo au fortissimo le plus assourdissant) et bien plus haut en couleur que les autres. Toutefois je me suis rendu compte qlle, lorsqu'on joue d'un toucher lent, le marteau n'atteint pas la corde.
Jos van Immerseel
Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
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- 686GS
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Déjà en tournant la poupée d'un quart de tour, on revient sur plus de souplesse du feutre et peut-être le réglage initial.
L'accès à cette poupée ne semble pas évident. Il doit y avoir un "truc"... Monsieur Erard qui a conçu un réglage si facile de l'échappement et de la hauteur de repos n'a pas pu laisser ce réglage impossible sans tout démonter !
En regardant les dizaines de photos des nombreux Erard de hammerfluegel.net on voit qu'il n'y a pas deux pianos réglés pareil. Tantôt les marteaux touchent la barre de repos, tantôt non. La garniture de cette barre de repos est souvent aplatie, mais parfois rebondie. Il y a des bâtons graphités et d'autres pas. Le bâton est souvent reculé mais pas toujours. Ici, par exemple, il me semble réglé avec sa face arrière dans l'axe du rouleau :
hammerfluegel.net/viewer.php?albid=366&stage=3&imgid=5266
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- Kridge
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L'accès à cette poupée ne semble pas évident. Il doit y avoir un "truc"... Monsieur Erard qui a conçu un réglage si facile de l'échappement et de la hauteur de repos n'a pas pu laisser ce réglage impossible sans tout démonter !
En regardant les dizaines de photos des nombreux Erard de hammerfluegel.net on voit qu'il n'y a pas deux pianos réglés pareil. Tantôt les marteaux touchent la barre de repos, tantôt non. La garniture de cette barre de repos est souvent aplatie, mais parfois rebondie. Il y a des bâtons graphités et d'autres pas. Le bâton est souvent reculé mais pas toujours. Ici, par exemple, il me semble réglé avec sa face arrière dans l'axe du rouleau :
hammerfluegel.net/viewer.php?albid=366&stage=3&imgid=5266
Et oui ! et ça dépend du type de mécanique, mécanique pour plan croisé ou pas, mécanique pour 85 ou 88 notes et d'autres variantes que je ne connais pas !
ERARD un jour, ERARD pour toujours...
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