ERARD N°1 (2m12) - 1915 - Demi-queue cordes //.
- xavier91
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Cela dit, d'après les (très intéressantes) photos que tu as prises de ton ionstrument les tripes à l'air, cette poupée a l'air d'être commune à nos instruments X et //.Et oui ! et ça dépend du type de mécanique, mécanique pour plan croisé ou pas, mécanique pour 85 ou 88 notes et d'autres variantes que je ne connais pas !
Peut-être faut-il se coltiner le démontage de chaque chevalet... ou alors avoir l'(outil spécial (ça me fait penser aux montages Citroën, ingénieux, mais... il faut l'Outil).
Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
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blogpiano.wordpress.com/2010/06/
Je lui demande si elle a des informations sur les valeurs d'origine de réglage pour échappement, rechute, attrapes, hauteur de repos, position des batons sous les rouleaux...
On verra bien si elle peut nous aider...
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Kridge écrit:
Cela dit, d'après les (très intéressantes) photos que tu as prises de ton ionstrument les tripes à l'air, cette poupée a l'air d'être commune à nos instruments X et //.Et oui ! et ça dépend du type de mécanique, mécanique pour plan croisé ou pas, mécanique pour 85 ou 88 notes et d'autres variantes que je ne connais pas !
Quand on regarde les photos des pianos des années 1830, on voit bien que les mécaniques ont été très tôt fixées... La fabrication des cordes parallèles a été arrêtée en 1934. Cent ans de production quasi identique, cela laisse rêveur. le demi-queue de 2m 12 a été produit de 1851 (n°23016 ) à 1931 ( n°121240 ) sans changement notable.
Je trouve invraisemblable qu'il n'y ait aucun renseignement historiquement fiable sur le réglage de ces mécaniques produites si longtemps. Il doit bien au moins exister une transmission orale de ce savoir.
hammerfluegel.net/viewer.php?albid=348&stage=3
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Peut-être faut-il se coltiner le démontage de chaque chevalet... ou alors avoir l'outil spécial (ça me fait penser aux montages Citroën, ingénieux, mais... il faut l'Outil).
J'ai eu des échanges de courrier électronique avec deux professionnels au sujet des réglages, " Ma que " d'une part, et un autre qui souhaite la discrétion et que l'on nommera " anonyme ". Merci à eux d'avoir pris le temps de me répondre. Ma que n'hésitera pas à venir corriger si j'écris des sottises.
Petit à petit, je ferai donc le point sur ce que j'ai appris.
Commençons par ce bouton qui règle la position du bâton : l'outil spécial, c'est une simple aiguille. J'ai utilisé une aguille montée sur un manche retrouvée dans une vieille boite à dissection datant de mes lointaines études en biologie. On pique dans le bois et on fait levier sur le bord de la fourche et effectivement ça tourne tout seul. Il faut un bon éclairage et le travail se fait très vite. J'ai dévissé tous les boutons de 1/2 tour pour retomber dans l'encoche faite par le tassement et compenser celui-ci. Je suis assez content du résultat ( Qu'en pense Xavier Bontemps ? ) :
avant :
après :
L'aiguille en action :
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Quand on enfonce la touche et qu'on la relache un peu, le marteau doit remonter de façon " franche sans être forte (Anonyme ) ", ou encore " comme des éléphants dans les basses, franchement dans le medium, et rapidement dans les aigus ( Ma que !)"
Idéalement il faudrait sortir leur bras supérieur pour les "masser" afin d'ajuster la tension.
Mais " Les ressorts en effet évitez d y toucher ce peut être nécessaire bien sur mais c’est difficile et nécessite de l’outillage et l’habitude ( Ma que ! )", " les techniciens Steinway connaissent bien le problème c'est idem chez eux : il faut dégager le haut du ressort le tendre le remettre en place...très long pas facile mais faisable et conçu pour cela
bon courage.... ( Anonyme )"
Michel Condette aussi m'a conseillé de ne pas y toucher.
" On vous déconseille de toucher ceci ou cela car c’est délicat et vous pouvez faire plus de mal que de bien ( Ma que ! )" et " ils sont toutefois souvent en suffisamment bon état il n’y a pas besoin d'une force terrible juste que le marteau soit soutenu suffisemment et que le baton réengage. (Ma que ! )"
N'ayant pas l'outillage ni l'habitude, je vais donc m'abstenir pour le moment d'autant plus que mes ressorts me semblent efficaces.
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De toute façon " En matière de pianos anciens, ceux qui ont l'habitude de restaurer de l'ancien, régulièrement et depuis longtemps sauront vous dire qu'il n'y a pas de cote comme dans le neuf. Le rapport échappement/enfoncement/chasse/ attrape est très important. Après vous faîtes comme vous aimez, comme cela marche surtout sans vous lobotomiser dans des cotes précises. L'ensemble doit être régulier de la première note basse à la dernière aigu. C'est toute la difficulté. ( Anonyme ) "
" une mécanique de piano ne se règle pas avec des cotes c’est un mythe et une vieille approche des choses, ça se règle avec des cotes fonctionnelles ( Ma que ! )"
" Tout dépend du clavier, Erard a très bien pu faire des claviers ayant un petit enfoncement a 9 (j’en ai vu qui marchaient très bien) et a un moment des claviers avec les cotes modernes classiques de 10 mm et même plus sur les modèles de concert.( Ma que ! )"
"Chaque mécanique est différente alors qu'elle sont construites sur le même principes dans les mêmes séries. C'est la tout le génie de cet Erard...Il faut que le toucher soit comme on aime jouer, pas comme il "doit" être ( Anonyme )"
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