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Principe général d'accord et utilisation du feutre à partition
- Fabrice GOSSART
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sentir la clé et la cheville, d'accord, d'où l'intérêt d'avoir une vraie et bonne clé !Remi Combz écrit: bon c'est vrai qu'a priori les piano recent "tiennent mieux" mais c'est essentielement car les chevilles sont mieux guidés.
Un ancien bien rechevillé (avec soin et reflexion) tien a merveille.
Pour bien caler , chacun a sa technique plus ou moins perso, en revanche avec deux points commun il me semble, monter au dessus de la justesse ( plus ou moins selon les personnes) et redescendre en tassant ou pas. Et le deuxiemme point essentiel et a mon sens le plus important car il ouvre la route pour les sensations de la clef, est de savoir sentir la cheville tourner dans le sommier.
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Bonjour Remi !fabrice écrit: En attendant des photos d'ici quelques jours et peut etre meme des vidéos (je dois voir techniquement comment les mettre) , une explication de la technique d'accord et du feutre à partition.
Comment étouffer donc les 2 autres cordes.
Le long morceau de feutre rouge (voir photos dans le topic outillage) est plié et enroulé entre les cordes (vue de coupe sur l'image suivante en attendant une photo)
www.forum-piano.org/forum/userimages/positionfeutre.jpg
Ainsi on voit que seule la corde centrale sonne, les autres sont éttouffées.
LE feutre fait gagner beaucoup de temps par rapport aux coins ou muets.
Par contre dans les aigus on ne peut plus l'utiliser car il n'y a plus assez de place au dessus du point de frappe des marteaux. (les cordes sont plus courtes).
N'hésitez pas à critiquer cette méthode, on ne peut qu'améliorer notre expérience en écoutant les critiques.
Merci des encouragements ! oui c'ets intéressant d'essayer de décrire ce qu'on fait, je n'avais jamais trop essayé pour le calage (et pour cause !)
AU fait :
ATTENTION AUX ETOUFFOIRS AVEC LA BANDE DE FEUTRE PENSEZ A TOUJOURS APPUYER SUR LA PEDALE DE DROITE EN LES INSERANT ET EN LE RETIRANT., certains sont très fragiles (ceux en forme de W en particulier) et risquent de s'écraser ou se déchirer par l'effet "coup de ciseau des cordes. Les anciens feutres sont souvent de bonne qualité, quand ils fonctionnent prenez en soin. (désolé pour les majuscules !)
SI on ne cale pas activement la cheville elle va se caler par la suite sous l'effet des chocs du marteau.
Pour moi c'ets bien la corde qui doit caler la cheville on ne fait que l'y aider.
Sur un piano ancien (chevillage d'origine)on a la chance que les cordes sont très très peu élastiques , une fois les coudes en place même avec un chevillage mou on arrive a asseoir un unisson. AU moins sufisemment pour que si il doive se désaccorder il le fasse de façon assez homogène.
Pour ça la traction de la corde doit correspondre a la résistance de la cheville
SUr les pianos a queue modernes certains accordeurs laissent même un petit surplus de tension dans le sous diapasonnement, afin qu'en cas de grosse frappe, celui ci compense quelque peu le désaccord de la corde déformée.
Sur le principe qu'une corde plus haute s'entendrait moins que le contraire (ce dont je ne suis pas sur).
Réalisé a l'excès on peut très bien avoir un piano qui remonte , surtout si il y a beaucoup de friction aux agrafes et sillets.
D'origine certains queues ont tellement de friction a ces endroits qu'on ne peut pas accorder en mettant la note plus haut que la justesse, il faut seulement sur tendre le sous diapasonnement et appliquer une frappe assez forte et c'est fait.
SI je devais donner une explication de base pour s'entrainer a accorder :
1 s'entrainer a jouer fermement mais pas brutalement , a être bien conscient du choc du marteau.
Éventuellement lors du calage une frappe forte staccato pour secouer le systeme, suivie immédiatement d'une frappe plus "tendre" pour écouter (on entend mieux en jeu plus doux)
Commencer par tordre la cheville en restant bien dans son plan, tout en jouant la note de façon répétée, et attendre de sentir la cheville bouger.
Il faut apprendre a se rendre compte si la note a bougé a ce moment ou pas encore. quand la cheville a bougé, remettre de la torsion sur la cheville juste parce qu'il sera sans doute nécessaire de répéter l'opération, mais n'en mettez pas tant que la cheville recommence a tourner.
Si la note n'a pas encore bougé, continuer de frapper jusqu'a ce qu'elle vienne. (sur les droits ça vient facilement en général, le sous diapasonnement est assez court et amortit peu la surtension appliquée)
Quand la note a monté, évaluer si elle a monté suffisamment pour pouvoir asseoir la cheville
Sinon il faut rajouter de la tension en haut donc remettre un peu plus de torsion.
Évidemment la plupart du temps il faut pas mal faire tourner la cheville (piano très désaccordé). Avec l'habitude on sent pendant que la corde se tend, de combien il faut sur tendre et quel niveau de vrillage la cheville accepte (assez peu quand le chevillage est mou).
Sur les vieux pianos, le problème est que la force des cordes a ovalisé la partie externe du logement d ela cheville (ça baille, on voit un jour au dessus de la cheville). Tant qu'il y a un peu de fermeté tout au fond on arrivera a faire tenir un peu.
Ca tiendra mieux avec les cordes plus tendues, elles rajoutent de la pression sur la cheville, pression = friction.
donc 1/2 ton trop bas, probable moins bon calage (je parle de pianos encore accordables !)
J'ai vu dans un des posts qu'on conseillait de "tuber" des chevilles trop molles, ça peut aider mais sur un piano a queue si le sommier n'est pas soutenu il risque de se délaminer (les plis s'ouvrent, sommier foutu), de plus si les enroulements des cordes sont très bas sur la cheville il y a un trop gros angle de la corde sur le feutre du sous diapasonnement, la glisse est très dégradée, et la corde n'est plus dans la bonne position pour tenir la cheville, le calage est moins bon.
Les produits a base de glycérine et de résine ou autre solution miracle , rendent le rechevillage impossible pour ce que j'en sais.
On peut toujours sortir la cheville et insérer une ou deux bandelettes de placage de bois dur dans le logement pour la raffermir. Sur un instrument qui a une valeur historique ou si vous etes radin ou fauché c'est le moyen e conserver les chevilles d'origine. La fermeté n'est pas très confortable mais ça se renforce suffisamment pour pouvoir accorder.
Si le sommier est fendu ça ne marchera pas, on peut le renforcer avec de l'epoxy.
Changer un sommier de piano droit est difficile. Sur certains pianos a queue c'est relativement facile mais il y a un travail d'ajustage délicat. Sur la plupart des anciens les sommiers sont difficiles a remplacer.
Pour réparer ses propres pianos il faut travailler sous une forme associative et locale, a cause du cout de l'outillage minimal nécessaire , dont on a besoin une fois et qui représente un budget conséquent au final. Je pense que c'est plus un sport réservé a ceux qui ont quelques moyens que pour des gens au budget trop petit, malheureusement.
Si le but est d'avoir un piano de début il est bien plus efficace d'acheter un piano d'occasion récent bien sélectionné, quitte a faire quelques travaux dessus par la suite (mortaises, pivotage, regarnissage des marteaux).
Mais on trouve pour quelques centaines d'Euros des occasions en pianos d'étude qui ont servi niveau "méthode rose" et sont dans un état d'usure minime.
Ils sont le plus souvent mal réglés et désaccordés et leur remise a niveau vaut aussi qq centaines d'Euros.
Et avec un peu de chance le piano a une certaine dynamique et sufisemment de musicalité après ces travaux. Un connaissance des marques est nécessaire bien sur.
Mais c'est un autre sujet, sans doute pas le but de ce forum.
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alors que la methode classique a tendance a les garder egaux dans le medium et apres ca ce disperse
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- Anon
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Les comparaisons entre intervalles rapides sontc e qu'emploient les accordeurs (enfin 90 %) n'importe quel accord (même fait avec un accordeur électronique sans correction d'inharmonicité et donc avec des octaves trop courtes) ayant une progression régulière des tierces, sonnera "juste", alors qu'un déséquilibre de la progression ressort toujours.
QQ exemples de rapports de tierces :
deux tierces majeure contigües (même note centrale) on un rapport d'environ 4 pour 5 (qu'on peut apprndre a reconnaitre ou a compter , 4 temps contre 5 temps ce n'est pas si difficile)
La comparaison entre tierce majeure et 10eme permet de jauger l'octave de départ de la partition. il ets d'usage de laisser 1/3 ou 1/2 battement de plus a la dixième, par "sécurité +autres raisons)
Un accordeur expérimenté peut accorder en tierces jusque dans l'extrème basse, le mouvement des tierces se reconnait (une façon d'acccorder "musicalement" .
Les battements de tierces étant très précis quand ils sont réguliers les intercalles lents (quartes quintes) tombent en place mieux que si on accorde quarte quinte avec controle des tierces...
Le battement de tierce majeure est généré par un rapport de partiels 4:3 donc 2 octaves au dessus de la note d'en haut. appuyez la tierce sans la jouer et "piquez" la note en question (2 octaves au dessus) pour exciter les partiels des 2 notes de la tierce , vous entendrez le battement de tierce (et seulement celui la)
marche mieux dans le médium.
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