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Bloquer une cheville
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il y a 14 ans 6 mois #2718
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet Re:Bloquer une cheville
Il n'y a que sur des pianos avec le chevillage vraiment ferme que l'on peut accorder en faisant de petits incréments (en faisant "craquer" la cheville) . C'est excellent pour apprendre a sentir le mouvement du "pied " de la cheville dans la clé en mettant deplus en plus de pression sur le manche jusqu' a ce que ça tourne.
J'ai arrête s'accorder ainsi, puisque je recherche maintenant le calage le plus solide des chevilles, que j'obtiens en la rigidifiant (par torsion au plus profond de celle ci.
J'emploie maintenant un mouvement très lent et progressif , après avoir vrillé la cheville a l'envers en descendant un peu la tension.
Après le long mouvement de la clé (très lent) permet de faire tourner l'ensemble sous torsion, puis de la retordre dans l'autre sens et la laisser avec cette torsion profonde freinée par la tension de la corde. La cheville gagne énormément en fermeté a ce moment elle devient même difficile a bouger. Le bon dosage est bien sur difficile a trouver, et l'accord est bien plus long a réaliser.
Avec des chevilles qui glissent quand on redescend on finit par arriver a caler, parfois en recommençant plusieurs fois, je suppose que la fibre du bois dans le logement du sommier se retrouve contrariée et regagne du "grip".
Il faut en cas de chevillage faible, monter moins au de la de la justesse, (vriller moins) mais c'est une bonne idée de ne pas avoir peur d'être trop haut. Le métal de la cheville lui même a besoin d'un peu de temps pour reprendre sa place.
J'ai arrête s'accorder ainsi, puisque je recherche maintenant le calage le plus solide des chevilles, que j'obtiens en la rigidifiant (par torsion au plus profond de celle ci.
J'emploie maintenant un mouvement très lent et progressif , après avoir vrillé la cheville a l'envers en descendant un peu la tension.
Après le long mouvement de la clé (très lent) permet de faire tourner l'ensemble sous torsion, puis de la retordre dans l'autre sens et la laisser avec cette torsion profonde freinée par la tension de la corde. La cheville gagne énormément en fermeté a ce moment elle devient même difficile a bouger. Le bon dosage est bien sur difficile a trouver, et l'accord est bien plus long a réaliser.
Avec des chevilles qui glissent quand on redescend on finit par arriver a caler, parfois en recommençant plusieurs fois, je suppose que la fibre du bois dans le logement du sommier se retrouve contrariée et regagne du "grip".
Il faut en cas de chevillage faible, monter moins au de la de la justesse, (vriller moins) mais c'est une bonne idée de ne pas avoir peur d'être trop haut. Le métal de la cheville lui même a besoin d'un peu de temps pour reprendre sa place.
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il y a 14 ans 6 mois #2721
par xavier91
Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
Réponse de xavier91 sur le sujet Re:Bloquer une cheville
Ma que ! écrit:
Il faut en cas de chevillage faible, monter moins au de la de la justesse, (vriller moins) mais c'est une bonne idée de ne pas avoir peur d'être trop haut. Le métal de la cheville lui même a besoin d'un peu de temps pour reprendre sa place.[/quote]
Bonsoir Ma Que,
pour des amateurs comme nous, tu penses que ce n'est pas une mauvais eidée que de dépasser la justesse et de revenir par au-dessus?
Si l'accord n'est pas bien calé, à la limite, il remonte un peu (avant de finir par redescendre, éventuellement plusieurs mois plus tard).
Il faut en cas de chevillage faible, monter moins au de la de la justesse, (vriller moins) mais c'est une bonne idée de ne pas avoir peur d'être trop haut. Le métal de la cheville lui même a besoin d'un peu de temps pour reprendre sa place.[/quote]
Bonsoir Ma Que,
pour des amateurs comme nous, tu penses que ce n'est pas une mauvais eidée que de dépasser la justesse et de revenir par au-dessus?
Si l'accord n'est pas bien calé, à la limite, il remonte un peu (avant de finir par redescendre, éventuellement plusieurs mois plus tard).
Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
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il y a 14 ans 6 mois - il y a 14 ans 6 mois #2728
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet Re:Bloquer une cheville
on est obligé de surtendre par rapport a la hauteur que l'on recherche, de toute façon.
En premier lieu parce qu'on veut, comme le dit Xavier, que la tension remonte aussi dans la partie de corde derrière le chevalet. Sur cette partie la on a pas vraiment de retour tactile, on ne sent pas ce qui se passe, mais on entend.
Quand on tend la corde la tension commence sous la cheville puis passe dans la partie sonore, puis derrière le chevalet (certainement dans une moindre mesure).Quand on donne un coup de fouet au système en jouant une note staccato assez fort, la tension de la partie sonore diminue c'est censé aider a équilibrer entre partie sonore et vers les pointes d'accroche, mais on peut tout a fait accorder de façon stable sans ces coups "marcato" de stabilisation, si on aune perception suffisamment bonne du mouvement de la corde et si le piano "se laisse faire" comme c'est le cas de certains pianos droits)
En revanche accorder tout le piano en martelant rend "sourd" car les oreilles se referment par anticipation pour résister au bruit, on entend plus aussi pleinement l'attaque, le sustain, l'enveloppe , (sans parler des acouphènes ou autres pertes qui s'installent après un certain age) je réserve ces coups forts pour faire redescendre une corde trop haute, ou pour secouer le système et voir si il est stable (ou pour le secouer si la glisse est mauvaise).
Si on tient a accorder en jouant très fort il est conseillé d'employer des protections auditives type ER15 , avec un filtre relativement droit (bouchons de musiciens).
Mais je pense que si on prend suffisamment le temps en tournant la cheville on peut éviter de jouer fort et obtenir une bonne stabilité (en fait un coup un peu marqué pendant que tout l'ensemble est sur tendu suffit a être sur que le système a bougé, sur un piano facile a accorder ce coup fort pendant que le système est en sur tension/torsion va faire remonter la note, il n'est donc pas indispensable, mais c'est sur que la main qui joue est l'outil qui permet d'accorder plus que celle qui stresse la cheville !
Bref, il faut de toute façon dépasser la justesse assez pour pouvoir accorder, que ce soit "au neutre" ou en position stressée. Effectivement si tu utilise la dernière méthode et que tu laisse trop de torsion, au pire la note va remonter un peu, je voulais surtout dire que avant de laisser la cheville il faut jouer suffisamment longtemps la note pour être sur qu'elle ne va pas redescendre plus.
Quand j'accorde je joue très très souvent les notes, et pour maintenir une homogénéité du son, et pour avoir un système en permanence "secoué". Le moment ou la corde est libre de bouger sous la tension venant de la cheville est très court et immédiatement après l'attaque (si ce n'est pas pendant) .
SI votre système est en tension/torsion et que vous jouez la note de façon répétée, vous mettez la note ou vous voulez.
SI vous jouez la note puis accordez vous avez seulement un petit laps de temps utile, beaucoup plus court que ce qu on croit même si le son change la partie derrière le chevalet ne suit pas (et le chevalet tend sans doute a s'incliner plus vers l'avant) .
Sur vos pianos sans doute très détendus, le meilleur confort d'accord est obtenu après un pinçage (mise en tension des cordes en répartissant sur toute la structure , c'est a dire tous les la, tous les re, tous les mi, etc) et en visant un point au dessus de la justesse recherchée (par exemple 441-2 Hz pour accorder a 438 si le piano est a 430 au départ).
Si vous faites alors l'accord en venant d'au dessus (ce qui sur un piano normalement accordé est assez casse g...) la stabilité est bonne rapidement, et de plus vous avez essentiellement a caler les chevilles, la justesse est presque bonne.
Autre avantage de cette approche, le chevalet se relève , ce qui augmente la charge a l'avant et la clarté du son.
les logiciels d'accord sont très pratiques, mais limitent dans les gestes techniques, le logiciel a besoin de plus de temps que nous pour commencer a afficher de façon stable, a ce moment le mouvement de clé est déjà peu efficace en terme de stabilisation des différentes parties de la corde.
D'autre part la vue, est un organe lent, par rapport a l'oreille, avec une définition a 24 images secondes alors que l'ouïe travaille plus vite a mon avis.
Le cerveau ne fiat pas les deux actions simultanément (concentration sur la vue et sur l'écoute) d'où un ralentissement du rythme avec l'emploi des accordeurs électroniques.
J'en ai employé beaucoup et toujours avec l'impression de devenir sourd a force de regarder ! - mais ils aident beaucoup a améliorer la définition de l'oreille, d'un autre côté , et a être conscient du désaccord qui intervient pendant la phase de stabilisation corde cheville (donc d'apprendre a mieux jauger le nivela de surtension nécessaire au plus juste).
Le gros problème des accordeurs est qu'ils ne savent comment réagir a l'écoute dune tierce, d'une quinte, etc. on finit par accorder note a note et en octaves ce qui est assez pauvre en terme de musicalité.
Je vous suggère d'essayer de ne tenir compte de l'accordeur (pour la justesse) qu'après avoir accordé sans le regarder, votre apprentissage n'en sera que plus rapide.
Vous pouvez bien sur l'employer pour regarder le mouvement ascendant de la note, mais il faut savoir qu'alors la stabilisation n'est pas complètement assurée, car vous allez jouer moins souvent ; de plus le niveau de surtension/torsion a employer (en accord normal) approche et dépasse le quart de ton , ce qui affole complètement l'affichage.
C'est seulement quand le piano a été accordé fraichement et si une corde a ripé, que l'on peut la remettre a la bonne hauteur sans employer tout le process de "mise en charge" de la cheville (détendre, monter bien au dessus, vriller profondément) . Il suffit alors de monter a la hauteur voulue après avoir mis tout l'ensemble en tension , puis de relâcher (on bouge le tout d'un tout petit cheveu)c'est ce que l'on voit quand l'accordeur a de petits mouvements vibratoires de la clé, pour faire "sauter" la cheville a un nouvel emplacement)
Tendre et vriller la cheville permet aussi de protéger le "lit" de celle ci dans le sommier et de ne pas lui faire subir une forte friction pendant qu'on retend la corde, la force s'applique alors sur le haut du logement, moins sollicité par la suite.
Bons essais
P.S accorder par un mouvement extrêmement lent permet d'entendre si une corde va casser : une fois la cheville en torsion et dès que la friction des sillets/agrafes est dépassée, on entend (on voit) la note monter. Une corde en limite de plasticité ne réagira pas (la note ne remonte pas alors qu on est en train de bouger la cheville)
Il faut alors arrêter, et recommencer a tourner en jouant très doucement et en tournant 2 fois plus lentement.
Je parle de tourner, parce c'est ce que je sent dans la clé, mais un spectateur ne voit pas le manche de la clé se déplacer, tellement c'est lent et le mouvement est petit pendant l'accord final. la torsion et la surtension, elles, peuvent aller jusqu' a 45° de mouvement du manche (et 1/4 de ton au dessus de la justesse).
En premier lieu parce qu'on veut, comme le dit Xavier, que la tension remonte aussi dans la partie de corde derrière le chevalet. Sur cette partie la on a pas vraiment de retour tactile, on ne sent pas ce qui se passe, mais on entend.
Quand on tend la corde la tension commence sous la cheville puis passe dans la partie sonore, puis derrière le chevalet (certainement dans une moindre mesure).Quand on donne un coup de fouet au système en jouant une note staccato assez fort, la tension de la partie sonore diminue c'est censé aider a équilibrer entre partie sonore et vers les pointes d'accroche, mais on peut tout a fait accorder de façon stable sans ces coups "marcato" de stabilisation, si on aune perception suffisamment bonne du mouvement de la corde et si le piano "se laisse faire" comme c'est le cas de certains pianos droits)
En revanche accorder tout le piano en martelant rend "sourd" car les oreilles se referment par anticipation pour résister au bruit, on entend plus aussi pleinement l'attaque, le sustain, l'enveloppe , (sans parler des acouphènes ou autres pertes qui s'installent après un certain age) je réserve ces coups forts pour faire redescendre une corde trop haute, ou pour secouer le système et voir si il est stable (ou pour le secouer si la glisse est mauvaise).
Si on tient a accorder en jouant très fort il est conseillé d'employer des protections auditives type ER15 , avec un filtre relativement droit (bouchons de musiciens).
Mais je pense que si on prend suffisamment le temps en tournant la cheville on peut éviter de jouer fort et obtenir une bonne stabilité (en fait un coup un peu marqué pendant que tout l'ensemble est sur tendu suffit a être sur que le système a bougé, sur un piano facile a accorder ce coup fort pendant que le système est en sur tension/torsion va faire remonter la note, il n'est donc pas indispensable, mais c'est sur que la main qui joue est l'outil qui permet d'accorder plus que celle qui stresse la cheville !
Bref, il faut de toute façon dépasser la justesse assez pour pouvoir accorder, que ce soit "au neutre" ou en position stressée. Effectivement si tu utilise la dernière méthode et que tu laisse trop de torsion, au pire la note va remonter un peu, je voulais surtout dire que avant de laisser la cheville il faut jouer suffisamment longtemps la note pour être sur qu'elle ne va pas redescendre plus.
Quand j'accorde je joue très très souvent les notes, et pour maintenir une homogénéité du son, et pour avoir un système en permanence "secoué". Le moment ou la corde est libre de bouger sous la tension venant de la cheville est très court et immédiatement après l'attaque (si ce n'est pas pendant) .
SI votre système est en tension/torsion et que vous jouez la note de façon répétée, vous mettez la note ou vous voulez.
SI vous jouez la note puis accordez vous avez seulement un petit laps de temps utile, beaucoup plus court que ce qu on croit même si le son change la partie derrière le chevalet ne suit pas (et le chevalet tend sans doute a s'incliner plus vers l'avant) .
Sur vos pianos sans doute très détendus, le meilleur confort d'accord est obtenu après un pinçage (mise en tension des cordes en répartissant sur toute la structure , c'est a dire tous les la, tous les re, tous les mi, etc) et en visant un point au dessus de la justesse recherchée (par exemple 441-2 Hz pour accorder a 438 si le piano est a 430 au départ).
Si vous faites alors l'accord en venant d'au dessus (ce qui sur un piano normalement accordé est assez casse g...) la stabilité est bonne rapidement, et de plus vous avez essentiellement a caler les chevilles, la justesse est presque bonne.
Autre avantage de cette approche, le chevalet se relève , ce qui augmente la charge a l'avant et la clarté du son.
les logiciels d'accord sont très pratiques, mais limitent dans les gestes techniques, le logiciel a besoin de plus de temps que nous pour commencer a afficher de façon stable, a ce moment le mouvement de clé est déjà peu efficace en terme de stabilisation des différentes parties de la corde.
D'autre part la vue, est un organe lent, par rapport a l'oreille, avec une définition a 24 images secondes alors que l'ouïe travaille plus vite a mon avis.
Le cerveau ne fiat pas les deux actions simultanément (concentration sur la vue et sur l'écoute) d'où un ralentissement du rythme avec l'emploi des accordeurs électroniques.
J'en ai employé beaucoup et toujours avec l'impression de devenir sourd a force de regarder ! - mais ils aident beaucoup a améliorer la définition de l'oreille, d'un autre côté , et a être conscient du désaccord qui intervient pendant la phase de stabilisation corde cheville (donc d'apprendre a mieux jauger le nivela de surtension nécessaire au plus juste).
Le gros problème des accordeurs est qu'ils ne savent comment réagir a l'écoute dune tierce, d'une quinte, etc. on finit par accorder note a note et en octaves ce qui est assez pauvre en terme de musicalité.
Je vous suggère d'essayer de ne tenir compte de l'accordeur (pour la justesse) qu'après avoir accordé sans le regarder, votre apprentissage n'en sera que plus rapide.
Vous pouvez bien sur l'employer pour regarder le mouvement ascendant de la note, mais il faut savoir qu'alors la stabilisation n'est pas complètement assurée, car vous allez jouer moins souvent ; de plus le niveau de surtension/torsion a employer (en accord normal) approche et dépasse le quart de ton , ce qui affole complètement l'affichage.
C'est seulement quand le piano a été accordé fraichement et si une corde a ripé, que l'on peut la remettre a la bonne hauteur sans employer tout le process de "mise en charge" de la cheville (détendre, monter bien au dessus, vriller profondément) . Il suffit alors de monter a la hauteur voulue après avoir mis tout l'ensemble en tension , puis de relâcher (on bouge le tout d'un tout petit cheveu)c'est ce que l'on voit quand l'accordeur a de petits mouvements vibratoires de la clé, pour faire "sauter" la cheville a un nouvel emplacement)
Tendre et vriller la cheville permet aussi de protéger le "lit" de celle ci dans le sommier et de ne pas lui faire subir une forte friction pendant qu'on retend la corde, la force s'applique alors sur le haut du logement, moins sollicité par la suite.
Bons essais
P.S accorder par un mouvement extrêmement lent permet d'entendre si une corde va casser : une fois la cheville en torsion et dès que la friction des sillets/agrafes est dépassée, on entend (on voit) la note monter. Une corde en limite de plasticité ne réagira pas (la note ne remonte pas alors qu on est en train de bouger la cheville)
Il faut alors arrêter, et recommencer a tourner en jouant très doucement et en tournant 2 fois plus lentement.
Je parle de tourner, parce c'est ce que je sent dans la clé, mais un spectateur ne voit pas le manche de la clé se déplacer, tellement c'est lent et le mouvement est petit pendant l'accord final. la torsion et la surtension, elles, peuvent aller jusqu' a 45° de mouvement du manche (et 1/4 de ton au dessus de la justesse).
Dernière édition: il y a 14 ans 6 mois par Anon.
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il y a 14 ans 6 mois - il y a 14 ans 6 mois #2729
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet Re:Bloquer une cheville
Les cordes fragiles sont dans le suraigu , aussi dans le haut médium (plus jouées)et les cordes basses. Les médium et bas médium sont en général très en dessous de la limite de sécurité (tension de rupture, on emploie 75 % de la limite réelle minorée de 20-25% , dans le calcul des plans de cordes). Sur un piano fraichement remonté en cordes on peut monter d'un demi ton au dessus de la justesse toutes les cordes blanches sans risque, on peut même monter dune tierce majeure les première cordes blanches et être encore très en dessous de la limite.
Les pointes de chevalet en revanche n'apprécient pas de grosses surtensions si le bois est faible. Et il est impératif de répartir la tension progressivement si on a un piano 1/2 ton trop bas, a défaut on vrille ta table et le chevalet (si on monte note a note avec un accordeur électronique)
La qualité sonore arrive avec les derniers Kg de tension, (l'élasticité de la corde en acier augmente) donc pas de diapason trop bas si possible, le son n'en sera que meilleur.
435 Hz sonne déjà étriqué ( plus inharmonique, son plus fouillis) ,sur un piano prévu pour 440 - 438 est une hauteur acceptable en ce cas.
On accorde les instruments très anciens (1830-1850) a 430 Hz par convention. Dès lors si les cordes doivent être changées calculer le plan de cordes pour ce diapason.
L'accordeur bien habitué entend le diapason qui convient au piano, ce peut être 435 sur certains pianos Français anciens, amis aussi bien 440. l'état des cordes et de la structure , une appréciation à l'oreille de la qualité du son en fonction de la tension, ce sont des choses peu accessibles à l'amateur bien sur.
Les pointes de chevalet en revanche n'apprécient pas de grosses surtensions si le bois est faible. Et il est impératif de répartir la tension progressivement si on a un piano 1/2 ton trop bas, a défaut on vrille ta table et le chevalet (si on monte note a note avec un accordeur électronique)
La qualité sonore arrive avec les derniers Kg de tension, (l'élasticité de la corde en acier augmente) donc pas de diapason trop bas si possible, le son n'en sera que meilleur.
435 Hz sonne déjà étriqué ( plus inharmonique, son plus fouillis) ,sur un piano prévu pour 440 - 438 est une hauteur acceptable en ce cas.
On accorde les instruments très anciens (1830-1850) a 430 Hz par convention. Dès lors si les cordes doivent être changées calculer le plan de cordes pour ce diapason.
L'accordeur bien habitué entend le diapason qui convient au piano, ce peut être 435 sur certains pianos Français anciens, amis aussi bien 440. l'état des cordes et de la structure , une appréciation à l'oreille de la qualité du son en fonction de la tension, ce sont des choses peu accessibles à l'amateur bien sur.
Dernière édition: il y a 14 ans 6 mois par Anon.
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- xavier91
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il y a 14 ans 6 mois #2739
par xavier91
Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
Réponse de xavier91 sur le sujet Re:Bloquer une cheville
Merci pour toutes ces explications. Elles expliquent bien le mécanisme qui est derrière l'accord. Des choses qu'on sent mais qu'on expliquait mal.
Ma que ! écrit:
Il faut que les amateurs, tel que moi, se souviennent toujours de ça...
Ma que ! écrit:
Si votre système est en tension/torsion et que vous jouez la note de façon répétée, vous mettez la note ou vous voulez.
SI vous jouez la note puis accordez vous avez seulement un petit laps de temps utile, beaucoup plus court que ce qu on croit même si le son change la partie derrière le chevalet ne suit pas (et le chevalet tend sans doute a s'incliner plus vers l'avant).
Il faut que les amateurs, tel que moi, se souviennent toujours de ça...
Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
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il y a 14 ans 6 mois #2740
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet Re:Bloquer une cheville
Voila un document pour réaliser l'accord préparatoire "CHAS" (sur une corde, donc avec une bande qui étouffe les cordes droites et gauche depuis le début du médium jusqu'au do 6.
Mon pseudo c'est l'expression que j'ai poussé en lisant les posts sur le forum quand je l'ai découvert !
sans sens particulier , donc !
Mon pseudo c'est l'expression que j'ai poussé en lisant les posts sur le forum quand je l'ai découvert !
sans sens particulier , donc !
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