retauration érard cadre 4 barres 260 cm

Plus d'informations
il y a 12 ans 11 mois #3676 par alex
pleyel ont du passer au cordes croisées bien avant érard .
et bien sur un cadre moulé c'est beaucoup plus stable comme structure .
je n'ai jamais vu de pleyel cordes // . je pense que c'est la meme chose qu'erard .

pour la mecanique je prefere celle des érards beaucoup plus simple. Facile a regler et tres precise.
la mecanique a peigne ca me rebute . Est ce qu'elle est plus fragile ?
j'adore le son des pleyel mais c'est l'enfer a regler .

Connexion pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 12 ans 11 mois #3678 par xavier91
Bonjour,

je reviens de vacances, je vois qu'il y a eu du mouvement sur le forum, et presque du chahut! En tout cas toutes les idées sont bonnes à entendre.


Concernant la "mécanique à peigne" de Pleyel, ce terme est insuffisant pour la définir car le peigne, c'est ce qui tient les marteaux, un axe unique par travée. Ca ne dit pas si double ou simple échappement (ou répétition ou non). Les Pleyel du début du XXème étaient à peigne, certains étaient à répétition, d'autres non. Le mien est à peigne et à répétition. La différence par rapport à une mécanique moderne (ou une Erard) est la noix remplacée par le rouleau. Un de mes amis a un 3bis de la même époque, à peigne donc, mais avec une mécanique plus simple. 686GS a ouvert un post intéressant sur ce sujet forum-piano.org/forum/4-la-mecanique-du-...e-queue-cordesx.html


Je vais quand même donner mon avis concernant la différence de philosophie Erard/Pleyel. Beaucoup de choses les opposent :
- Pleyel faisait des pianos d'artistes. Peut-être un timbre plus chaud, une mécanique simpliste mais qui présentait l'avantage d'avoir les doigts plus près des cordes. C'est ce qu'aimait Chopin. Et ceci s'est vérifié jusqu'à la fin, longtemps après la mort de Chopin.
- Erard faisait des pianos d'ingénieurs. Tout était calculé, parfaitement étudié, mesuré. Une mécanique performante, permettant la répétition serrée bien sûr. Le rapport taille/puissance sonore était optimisé. C'était ce que voulaient les virtuoses. C'était bien sûr le piano de Liszt.


Pour cette raison, je pense qu'il est difficile d'améliorer un Erard car les ingénieurs de chez Erard avaient tout soigneusement calculé, essayé et prévu. Mais ce n'est que mon avis.


A plusieurs reprises j'ai vu des Pleyel parallèles, de loin ça ressemble à des Erard, mais de près ils paraissent antiques, en tout cas au point de vue de la mécanique! Et bien sûr à jouer, c'est différent. Tout est dans le timbre et la subtilité du toucher. Tout près de la corde...


Le débat est de toute manière lancé, j'attends vos remarques !

Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931

Connexion pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 12 ans 11 mois - il y a 12 ans 11 mois #3681 par Quentin
Salut,

C'est interessant cette vision "Erard=piano d'ingénieurs, Pleyel=piano d'artistes", j'aime assez :)

Ca ne dit pas si double ou simple échappement (ou répétition ou non). Les Pleyel du début du XXème étaient à peigne, certains étaient à répétition, d'autres non.


Je ne crois pas avoir vu de pleyels (à partir de 1900) qui aient un système simple répétition, c'est à dire sans levier supérieur de répétition.

Après je n'ai pas vu tous les pleyels du monde, mais quand même quelques centaines je crois.
Même certains protos de concert d'avant 1900 étaient sacrément modernes: cordes croisées, cadre en fonte avec sommier ajouré, mécanique à peigne mais double répétition...

Cela dit la mécanique à peigne+double répétition a évolué, au départ les montants de mécaniques étaient en bois, et l'ensemble était fixé par des boulons et des tiges sur les côtés et des tenons en bois rentraient dans des mortaises dans le chassis.
Ensuite les montants en métal ont été utilisés.
Il y a aussi selon moi une évolution majeure dans ce petit levier de répétition: l'apparition d'une plaque de décompression pour le ressort boudin.
Au départ le ressort reliait directement la vis de pression de ressort et le coude du bras d'échappement. Dans la version améliorée, le haut du ressort était en contact avec une petite plaquette ce qui empêche le ressort de se tasser autour de son bouton de bois: réglage bien plus stable dans le temps!

Je te rejoins sur les pianos parallèle, je viens de voir terminés deux Erard parallèles dont un qui sonnait vraiment très bien, c'était de la très haute facture, les assemblages étaient parfaits..

Et pour conclure, les pianos d'ingénieurs, c'est bien.. mais le piano sert avant tout aux artistes, et les artistes ne s'y trompent pas.
Selon moi en général les Pleyel sont bien plus "restaurables" que les Erard, ils font de meilleurs sujets de travail, mais c'est un avis perso :)
Dernière édition: il y a 12 ans 11 mois par Quentin.

Connexion pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 12 ans 11 mois #3682 par AlainT
'soir, Quentin.

J'espère que tu as raison quant à la "restaurabilité" des Pleyel. Le mien (enfin sa mécanique) va passer sur le billard dans quelque semaines.... Inquiétude ...!
Outre la discussion regarnir les marteaux/ les remplacer (je vais peser pour un regarnissage, qui semble préserver le timbre d'origine, si soyeux), il y a le mouvement des touches à reprendre. Je me demande ce que je vais retrouver ....

Connexion pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 12 ans 11 mois - il y a 12 ans 11 mois #3683 par xavier91
Quentin écrit:

Cela dit la mécanique à peigne+double répétition a évolué, au départ les montants de mécaniques étaient en bois, et l'ensemble était fixé par des boulons et des tiges sur les côtés et des tenons en bois rentraient dans des mortaises dans le chassis.
Ensuite les montants en métal ont été utilisés.
Il y a aussi selon moi une évolution majeure dans ce petit levier de répétition: l'apparition d'une plaque de décompression pour le ressort boudin.
Au départ le ressort reliait directement la vis de pression de ressort et le coude du bras d'échappement. Dans la version améliorée, le haut du ressort était en contact avec une petite plaquette ce qui empêche le ressort de se tasser autour de son bouton de bois: réglage bien plus stable dans le temps!

Merci pour ces exemples.

Et pour conclure, les pianos d'ingénieurs, c'est bien.. mais le piano sert avant tout aux artistes, et les artistes ne s'y trompent pas.
Selon moi en général les Pleyel sont bien plus "restaurables" que les Erard, ils font de meilleurs sujets de travail, mais c'est un avis perso :)

Toutes proportions gardées, tous ces pianos sont de toute manière pour les pianistes, qui sont, ou devraient, être des artistes!


Alain : les jeux de la mécanique de ton Pleyel sont-ils excessifs ?

Pianiste amateur - trois demis Erard 1894, 1897 et Pleyel 1931
Dernière édition: il y a 12 ans 11 mois par xavier91.

Connexion pour participer à la conversation.

Plus d'informations
il y a 12 ans 8 mois - il y a 12 ans 8 mois #3773 par alex
des nouvelles du piano .
je décorde car les chevilles tiennent mal l'accord . en plus je change le plan de corde .
j'ai refait beaucoup de pieces mecanique . ressorts d'étouffoir , des batons d'échap.. , changé les pieces de frotemments . (mortaises feutres ...)
dressage equilibrage du clavier recollage et changer les ivoires .... #-o
apres le decordage je ne sais pas encore si je le laisser fendre. ou si je comble les micro fissures a la résine . On distingue des fentes mais pas importantes et pas sur la longueur.
des idées ?

le verni d'origine est vraiment magnifique . ..
Pièces jointes :
Dernière édition: il y a 12 ans 8 mois par alex.

Connexion pour participer à la conversation.

Temps de génération de la page : 0.254 secondes
Propulsé par Kunena