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livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
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il y a 14 ans 6 mois #2384
par Xavier Bontemps
Xavier Bontemps
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Réponse de Xavier Bontemps sur le sujet livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
Bonsoir,
En ce qui concerne la restauration des Erard des environs de 1890, je pense qu'il y a un livre qui peut vous être utile :
Le Piano, de Jhon-Paul Williams, ed. Minerva.
Très complet, il y a l'évolution des pianos et des mécaniques, les expliquations de fonctionnement des mécaniques, les techniques d'accord, de réglage et d'harmonisation, ...
Il y a même des conseils pour acheter un piano.
Il manque juste peut-être la partie sur la réfection de la table d'harmonie.
Ce livre est bien fait et tout de même très complet.
En ce qui concerne la restauration des Erard des environs de 1890, je pense qu'il y a un livre qui peut vous être utile :
Le Piano, de Jhon-Paul Williams, ed. Minerva.
Très complet, il y a l'évolution des pianos et des mécaniques, les expliquations de fonctionnement des mécaniques, les techniques d'accord, de réglage et d'harmonisation, ...
Il y a même des conseils pour acheter un piano.
Il manque juste peut-être la partie sur la réfection de la table d'harmonie.
Ce livre est bien fait et tout de même très complet.
Xavier Bontemps
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il y a 14 ans 6 mois #2386
par Xavier Bontemps
Mais il faut avoir une certaine expérience pour bien sentir cette dureté.
Pour ce qui est de la différence de tension, tous les restaurateurs ne sont pas d'accord sur ce point, et je vais prochainement faire des mesures précises sur ce point. Je vous répondrai donc après.
En ce qui concerne le remontage des chevilles en copeaux, cette technique est expliquée justement dans le livre d'Alain Moysan. C'est un peu le même principe que ce que j'ai vu dans des discutions sur ce forum, avec une languette de plaquage ; il s'agit de réenfoncer la cheville en insérant une languette de copeau de hêtre. Je n'ai jamais essayé avec du plaquage, mais c'est peut-être plus facile que de faire des copeaux réguliers dans une planche de hêtre. par contre c'est moins classe. lol. Et est-ce que ça tient dans le temps ? ça doit dépendre du bois de placage. Je ferai des essais.
En revanche, sur un Erard de 1890, ne vous amusez pas à faire ça, c'est assez compliqué, il faut parfois recommencer pour que ça tienne bien, et ça ne vaut pas le coup. C'est pour les instruments anciens sur lesquelles les chevilles modernes "détonneraient", (c'est le cas de le dire). Pour un Erard plus récent, il faut simplement recheviller 3 dizièmes plus gros.
Xavier Bontemps
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Réponse de Xavier Bontemps sur le sujet livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
Pour savoir si les cordes sont en fer ou en acier, il faut les plier ; si elles reste pliées elles sont en fer, si par contre elles reviennent un peu (comme un ressort) elles sont en acier. En effet, ce qui fait la différence, c'est qu'elles sont plus ou moins tendres, et avec un peu de pratique, on sent même si elles sont du type des cordes Paulello type 1 ou type 2. (voir ici : www.stephenpaulello.com/pdf/PJ3-Cordes-P...caracteristiques.pdf )686GS écrit: Y a-til un moyen simple de savoir si les cordes d'un vieux piano sont en fer ou en acier ? La différence de tension est de quel ordre de grandeur ?
Pourriez-vous nous en dire davantage sur les "chevilles d'origine remontées en copeaux" (piano Elcké 1860) ?
Mais il faut avoir une certaine expérience pour bien sentir cette dureté.
Pour ce qui est de la différence de tension, tous les restaurateurs ne sont pas d'accord sur ce point, et je vais prochainement faire des mesures précises sur ce point. Je vous répondrai donc après.
En ce qui concerne le remontage des chevilles en copeaux, cette technique est expliquée justement dans le livre d'Alain Moysan. C'est un peu le même principe que ce que j'ai vu dans des discutions sur ce forum, avec une languette de plaquage ; il s'agit de réenfoncer la cheville en insérant une languette de copeau de hêtre. Je n'ai jamais essayé avec du plaquage, mais c'est peut-être plus facile que de faire des copeaux réguliers dans une planche de hêtre. par contre c'est moins classe. lol. Et est-ce que ça tient dans le temps ? ça doit dépendre du bois de placage. Je ferai des essais.
En revanche, sur un Erard de 1890, ne vous amusez pas à faire ça, c'est assez compliqué, il faut parfois recommencer pour que ça tienne bien, et ça ne vaut pas le coup. C'est pour les instruments anciens sur lesquelles les chevilles modernes "détonneraient", (c'est le cas de le dire). Pour un Erard plus récent, il faut simplement recheviller 3 dizièmes plus gros.
Xavier Bontemps
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il y a 14 ans 6 mois #2387
par 686GS
Réponse de 686GS sur le sujet livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
Quand vous rechevillez, passez-vous auparavant un alésoir dans les logements des chevilles ?
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- Xavier Bontemps
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il y a 14 ans 6 mois #2400
par Xavier Bontemps
Xavier Bontemps
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Réponse de Xavier Bontemps sur le sujet livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
Pour recheviller avec des chevilles neuves, oui c'est mieux de le faire, car ça nettoie et égalise la dureté du chevillage. Seulement, il faut repercé un peu plus gros que ce qu'il y avait, et recheviller 3 ou 4 dizièmes au dessus du perçage. Attention alors à ce que ce ne soit pas trop gros. C'est un travail très délicat, il faut être très régulier et toujours bien dans l'axe en enfonsant et surtout en retirant le forêt. Sinon, c'est pire que tout et il ne vaudrait mieux pas le faire.
Pour les forêts, il faut prendre des forêts à métaux, on en trouve à presque tous les dizièmes. (par ex. chevilles d'origine 6,7 ; reperçage à 6,8 ; rechevillage à 7,1) attention aussi à la longueur des chevilles.
A bientôt.
Pour les forêts, il faut prendre des forêts à métaux, on en trouve à presque tous les dizièmes. (par ex. chevilles d'origine 6,7 ; reperçage à 6,8 ; rechevillage à 7,1) attention aussi à la longueur des chevilles.
A bientôt.
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il y a 14 ans 6 mois #2403
par Anon
Réponse de Anon sur le sujet livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
Bonjour, est que vous dites que les forets a métal sont plus adaptés pour repercer un sommier (que des forêts a bois du même type, pas a double traçoir)
l'angle du foret n'est il pas plus adapté si on utilise des longs forets a bois ? j'emploie des forets longs prévus pour le bois (difficiles a trouver , j'ai acheté ceux ci aux USA, avantage la perceuse ne tape pas dans le cadre et on y voit mieux. Effectivement on abime plus en ressortant qu en entrant.
des écouvillons en métal (acier) pour nettoyer les armes vont bien pour nettoyer les logements de cheville si on avait une tenue raisonnable au départ.pour 7.65, et on passe l'écouvillon dans une sorte de filiere pour le réduire un peu. Jamais eu beaucoup de chance avec les vrais alésoirs, ça tourne pas rond dans les logements, ou alors il faut le faire a la main .
l'angle du foret n'est il pas plus adapté si on utilise des longs forets a bois ? j'emploie des forets longs prévus pour le bois (difficiles a trouver , j'ai acheté ceux ci aux USA, avantage la perceuse ne tape pas dans le cadre et on y voit mieux. Effectivement on abime plus en ressortant qu en entrant.
des écouvillons en métal (acier) pour nettoyer les armes vont bien pour nettoyer les logements de cheville si on avait une tenue raisonnable au départ.pour 7.65, et on passe l'écouvillon dans une sorte de filiere pour le réduire un peu. Jamais eu beaucoup de chance avec les vrais alésoirs, ça tourne pas rond dans les logements, ou alors il faut le faire a la main .
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il y a 14 ans 6 mois - il y a 14 ans 6 mois #2458
par 686GS
Réponse de 686GS sur le sujet Re:livre : la restauration des pianos anciens d'Alain Moysan
Xavier Bontemps wrote:
"En ce qui concerne le remontage des chevilles en copeaux, cette technique est expliquée justement dans le livre d'Alain Moysan. C'est un peu le même principe que ce que j'ai vu dans des discutions sur ce forum, avec une languette de plaquage ; il s'agit de réenfoncer la cheville en insérant une languette de copeau de hêtre."
Jean Louchet parle lui d'un copeau de chêne bien sec, Reblitz préconise de l'érable, et Ma que du bouleau ou de l'orme...
Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ?
Dans mon jardin, j'ai un hêtre pourpre, un bouleau, un charme et un érable. Je peux facilement trouver du chêne aussi. Les ormes, je crois qu'ils sont tous morts dans la région. Auquel vais-je couper une branche pour faire des copeaux ?
"En ce qui concerne le remontage des chevilles en copeaux, cette technique est expliquée justement dans le livre d'Alain Moysan. C'est un peu le même principe que ce que j'ai vu dans des discutions sur ce forum, avec une languette de plaquage ; il s'agit de réenfoncer la cheville en insérant une languette de copeau de hêtre."
Jean Louchet parle lui d'un copeau de chêne bien sec, Reblitz préconise de l'érable, et Ma que du bouleau ou de l'orme...
Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ?
Dans mon jardin, j'ai un hêtre pourpre, un bouleau, un charme et un érable. Je peux facilement trouver du chêne aussi. Les ormes, je crois qu'ils sont tous morts dans la région. Auquel vais-je couper une branche pour faire des copeaux ?
Dernière édition: il y a 14 ans 6 mois par 686GS.
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