restauration amateur d'un Erard 1860 n°33383

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il y a 15 ans 1 mois #731 par raphael
Quelques mots sur la restauration de l'Erard de 1860 chez Piano Solo sous la direction de Rémi et de Bernard.

- Sur les têtes de marteaux : feutres pas trop usés mais n'ayant plus d'état mécanique satisfaisant (peut-être d'origines), certains sous garnitures mangées…

Ou des têtes cassées…


Refeutrage chez Desfougères.


- Certains rouleaux mangés…


Sont nettoyés : la peau est grattée avec une petite pointe de couteau aiguisée, puis un petit coup de brosse à dent avec de la terre de sommière — pour décoller les fibres du cuir et pour retirer dans la fibre de la peau, la crasse du graphite ancien — la sous garniture est rempli avec du fil de laine grâce à une aiguille…
Avec un gabarit pour contrôle, j'essaye d'avoir un ensemble de rouleaux ayant la même taille.


Puis les cravates en casimir posées…

Puis les mortraises de balancier et d'enfoncement…



Nettoyage des plombs et vernissage des plombs…


A suivre…

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il y a 15 ans 1 mois #732 par Anon
pour une meilleure tenue on peut renforcer l'ame du rouleua avec du collodion (en faisant attention a ne pas durcir la peau).
La forme et la taille des rouleaux sont primordiaux, mais aussi que la bande de frottement ou passe le baton ne soit pas trop différente de la partie externe, afin que le mouvent du chevalet accompagne bien le baton.
Vul es peaux d'origine c'est clair qu'il faut les conserver en général.

Les olives réglables sont extraordinaires de précision.

LA qualité et l'épaisseur du feutre de repos des marteaux ne sont pas anodins, le manche rebondissant dessus.
Les peaux des attrapes doivent être en bon état ou regarnies pour arriver a un bon fonctionnement. Tordre les tiges est délicat.
On peut en revanche les desceller et les remonter si ça aide, mais bonjour pour le faire régulièrement, c'est difficile (collé a la colle animale)

les vis en T bien polies, et la peau leur faisant face, en bon état, si trop empreintée on gagne a mettre une peau neuve.

il y a bien de quoi s'occuper sur ces mécaniques. Les peaux d'antilope blanches étant introuvables je n'ai pas de solution viable pour les leviers de chevalets, les peaux que j'ai trouvé jusque la s'usaient et se creusaient trop vite, retirer les peaux change la géométrie mais surtout le toucher.

j'ai des vieilles cotes Erard avec une chasse différente dans les basses, un échappement a 10 mm (!) garde du ressort pour la répétition.

Le feutre des marteaux n'est pas collé sous la pointe, caractéristique de timbre particulière liée a ça.

Bon courage, merci pour les photos.

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